Services de conseils
Perspectives d'emploi
Les perspectives d’emploi dans le secteur des services de conseils sont favorables pour les personnes hautement diplômées en Région bruxelloise. Cette dynamique est particulièrement renforcée par la transition numérique en cours, qui promet non seulement de multiplier les opportunités d'emploi, mais également de transformer la demande de compétences par les entreprises. Les entreprises recherchent des profils adaptables aux nouvelles technologies et capables d'innover. Cette section analyse les tendances futures de ce secteur en évolution.
Contexte socio-économique
Les services de conseils sont de nature variée. Ils englobent les activités juridiques (études notariales, bureaux d’avocats, conseils juridiques), les activités comptables (réviseurs d’entreprise, comptabilité, etc.), le marketing (agences de publicité, études de marché, etc.). Ils englobent également les activités des sièges sociaux ainsi que les conseils de gestion proposés aux entreprises dans différents domaines comme la communication, les relations publiques, les activités de lobbying, la gestion du changement, l’audit organisationnel et financier, la conception de procédures comptables ou encore les conseils en management. Au sein de ces différents services, les personnes hautement diplômées bénéficient de nombreuses opportunités d’emploi.
Le statut d’indépendant est une voie d’accès fréquente au secteur qui comprend un certain nombre de professions dites libérales ou exercées en tant que freelance. Ces dernières années, le nombre d’indépendants tend à progresser dans les différentes activités de conseil, à l’exception des sièges sociaux et des conseils de gestion où ils sont peu présents.
La progression de l’emploi salarié en Région bruxelloise est, quant à elle, essentiellement portée par les activités de conseils de gestion. La position de Bruxelles en tant que capitale de l'Europe et de la Belgique ainsi que la présence de diverses institutions politiques sur son territoire ont été et devraient continuer à être bénéfiques au développement des conseils de gestion dans les années à venir. Les restrictions budgétaires, notamment au niveau de la Région bruxelloise, pourraient toutefois modérer un temps la demande pour ce type de conseils.
De manière plus générale, les perspectives d’emploi dans ce secteur resteront favorables. En effet, la création attendue de nouveaux emplois, même modérée, et le remplacement du personnel sortant, notamment des jeunes travailleurs en début de carrière, devraient continuer à stimuler la demande de la part des entreprises. La concurrence des entreprises pour attirer ces profils hautement diplômés devrait dès lors rester forte et venir alimenter les difficultés de recrutement.
Transition digitale
La transition numérique crée un cadre favorable pour les services de conseil dans le domaine de la communication et du marketing, grâce à une demande croissante en matière de digitalisation. Ces domaines se digitalisent depuis l’arrivée d’Internet, mais surtout avec le développement des réseaux sociaux, des smartphones, des applications mobiles, de nouveaux médias, ou encore de nouvelles technologies ou d’outils d’analyse de données qui permettent de proposer des contenus plus interactifs, de mieux cibler, personnaliser et évaluer en temps réel les actions publicitaires ou de communication. Ces tendances devraient se poursuivre à l’avenir, d’autant plus que les outils d’intelligence artificielle ou d’autres technologies, comme la réalité augmentée, devraient être de plus en plus mobilisés. Ces outils devraient dès lors ouvrir de nouvelles perspectives pour les métiers de la création et de la diffusion de contenus, mais aussi pour des compétences ou métiers plus techniques dans le domaine de l’analyse et l’interprétation des données.
De même, les autres services de conseils, et tout particulièrement les plus grandes structures, devraient à l’avenir intégrer davantage des outils d’intelligence artificielle. Pour les sièges sociaux et les conseils de gestion, ils permettraient notamment d’analyser de nombreuses données en vue d’améliorer les processus opérationnels et d’orienter les décisions stratégiques, que ce soit pour l’interne et l’externe. Ils créent aussi de nouvelles perspectives pour les domaines juridiques et comptables, et notamment l’automatisation de certaines tâches plus routinières.
De manière générale, l’intégration de nouveaux outils numériques nécessitera le développement de compétences, chez les travailleurs actuels et futurs, pour analyser et interpréter les données que ces outils génèrent.