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Immobilier

Perspectives d'emploi

Mis à jour le 17/04/2024

Les perspectives d'emploi dans le secteur sont globalement bonnes. Même si le secteur n’est pas un gros pourvoyeur d’emplois,  les opportunités d’emploi y sont néanmoins nombreuses. Le secteur va connaitre des transformations importantes, notamment portées par la transition numérique, ce qui devrait avoir des impacts sur toute une série de métiers. Cette section présente les grandes tendances qui devraient s'observer dans le futur.  

Contexte socio-économique

Ces dernières années, les perspectives d’emploi dans le secteur de l’immobilier ont été favorables, le nombre d’emplois salariés ayant progressé dans les trois régions du pays. Cette évolution positive doit toutefois être relativisée, puisque le nombre total d’emplois occupés dans le secteur est relativement modeste. A noter encore qu’une part importante de ces emplois sont localisés en Région bruxelloise. De nouveaux emplois salariés pourraient être créés dans les années qui viennent, du moins si le secteur continue sur sa lancée, la situation économique générale (hausse des taux d’intérêt et inflation) ayant quelque peu refroidi le marché de l’immobilier en 2023 (diminution des ventes immobilières). 

Les perspectives d’emploi devraient toutefois y rester favorables, étant donné que le secteur est vieillissant et compte une part relativement importante de travailleurs âgés qui partiront à la retraite dans un futur plus ou moins proche. Depuis quelques années, les employeurs bruxellois éprouvent également des difficultés à trouver des candidats, en particulier pour le métier d’agent-immobilier régisseur (syndic d’immeubles), ce qui laisse entrevoir des opportunités d’emploi pour les personnes formées ou souhaitant se former à ce métier. 

Volonté politique

Les emplois du secteur sont amenés à évoluer, suite à la mise en place de la Stratégie bruxelloise de rénovation des bâtiments (RENOLUTION) qui vise à diviser par trois la consommation énergétique moyenne des logements bruxellois. Pour ce faire, une meilleure isolation des bâtiments est encouragée. Ceci devrait impacter l’ensemble des métiers de l’immobilier, qui doivent désormais avoir des compétences « vertes » de plus en plus pointues en lien avec l’efficacité énergétique des bâtiments, notamment pour expertiser les biens immobiliers, planifier et piloter des travaux de rénovation, ou encore conseiller les candidats acquéreurs sur les travaux de rénovation à effectuer.

Evolutions Sociétales et transition environnementale

Les nouveaux impératifs environnementaux (notamment les normes environnementales) et la limitation géographique de la Région bruxelloise pourraient, voire devraient, augmenter le nombre d’immeubles à appartements et donc le nombre de copropriétés. La demande de gestion par des syndics d’immeubles pourrait dès lors augmenter. 

Même si la négociation et la vente restent les activités principales d'un agent immobilier, une certaine polyvalence est de plus en plus nécessaire pour exercer ce métier. Celui-ci est en ce sens presque toujours associé à celui de gestion locative et de syndic de copropriété.Les agents immobiliers devraient désormais avoir également des connaissances juridiques ainsi que des compétences techniques dans le domaine du bâtiment pour exercer le rôle de syndic.

Transition digitale

La crise du Covid a accéléré la digitalisation de certains services immobiliers (avec notamment le recours aux visites virtuelles immersives en 3D des biens immobiliers ou encore la vente aux enchères interactives). Ces nouvelles manières de visiter ou d’acheter un bien immobilier ne remplaceraient pas le métier d’agent immobilier pour lequel le conseil, l’écoute et le contact humain demeurent essentiels, mais seraient plutôt un complément. De nombreuses agences immobilières développent désormais de tels services novateurs, même si les plus petites structures peuvent être encore à la traîne. 

De manière plus globale, l’évolution digitale (numérisation des factures, signatures électroniques, réunions hybrides, portails clients, etc.) ainsi que le recours grandissant au web et aux réseaux sociaux dans toutes les étapes de la vente, de la location ou de la gestion de biens immobiliers nécessitent de la part de l’ensemble des métiers de l’immobilier le développement de nouvelles compétences technologiques et digitales